Accueil > Évasion > Voyage > Au Portugal, ces 9 plages sauvages inoubliables sont à découvrir cet été, entre falaises escarpées et eaux turquoise
Des falaises sculptées de l’Algarve aux rivages rugueux de l’Alentejo, le Portugal déroule un littoral pluriel. Baies discrètes, plages de rivière ou fronts océaniques : chaque rivage impose son rythme, son relief, sa façon d’être habité.
Le Portugal n’a pas une côte, mais des côtes. Fracturé, découpé, contrasté, son littoral échappe à toute homogénéité. Ici, on glisse du minéral à l’organique, du calme à la houle, de la crique fréquentée au rivage oublié. Ces 9 plages spectaculaires en dessinent la géographie sensible.
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Située à Caramujeira, cette plage souvent citée parmi les plus belles du monde ne fait pourtant aucun effort tapageur. Ici, pas d’urbanisation criarde, mais des arches calcaires, percées naturellement, qui prolongent la falaise dans l’eau. Le sentier des Sept Vallées Suspendues, qui longe la côte sur 6 km, invite à prendre le temps. Hors saison, le lieu conserve une solennité rare.
À quelques encablures de Lagos, Camilo et Dona Ana alternent roche polie et sable doré. L’accès à Camilo se mérite, avec 200 marches raides. Mais le spectacle – falaises découpées, crique enserrée, eau translucide – compense chaque goutte de sueur. Plus large, Dona Ana permet un bain paisible. Ces plages sont prisées l’été, mais tôt le matin ou en hiver, le silence se fait entendre.
À l’est d’Alvor, les rochers de Três Irmãos semblent posés par une main d’artiste. Tunnels, grottes, couloirs naturels… la mer y a joué avec le temps, sculptant des passages où la lumière s’infiltre. À marée basse, on passe d’une anse à l’autre à pied, comme à travers un décor mouvant. La plage voisine d’Alvor, plus étendue, permet une mise à l’eau progressive, idéale en famille.
Nichée dans le parc naturel de la Serra da Arrábida, cette plage se distingue par son eau immobile, protégée du large par les reliefs. Le sable est blanc, la pente douce, les pins à portée de serviette. À l’arrière, les ruines de la villa romaine de Creiro rappellent que les Romains eux-mêmes avaient jeté leur dévolu sur cet endroit.
Accessible en ferry depuis Setúbal, la péninsule de Tróia reste peu fréquentée hors été. Long ruban de sable entre estuaire du Sado et océan, la plage donne parfois lieu à l’apparition de dauphins. En arrière-plan, les ruines de l’ancien complexe industriel romain de Tróia ajoutent une dimension archéologique au farniente.
Au nord de l’Algarve, Odeceixe marque la rencontre entre la rivière Seixe et l’Atlantique, créant une double lecture du paysage : plage fluviale paisible d’un côté, plage océanique mouvante de l’autre. C’est l’une des rares plages portugaises orientées nord-sud, offrant des couchers de soleil frontaux.
Encadrée par de hautes falaises, la mythique plage d’Arrifana attire surfeurs et amateurs de nature brute. Les vestiges d’une ancienne forteresse maure dominent les lieux, comme un rappel que la côte a toujours été surveillée. À marée basse, la plage double littéralement de longueur.
Parmi les plages les plus reculées du parc naturel du Sud-Ouest Alentejano, Almograve conjugue dunes vivantes, falaises stratifiées et mer indomptable. L’urbanisation est quasi absente. Ici, tout incite à la marche : les sentiers du Rota Vicentina longent la falaise sur des kilomètres.
Plus calme que l’Algarve occidentale, la zone de Vila Real de Santo António offre des plages longues et paisibles. Manta Rota en est l’exemple le plus abouti : dunes préservées, peu de constructions, eau chaude l’été. Idéale, en somme, pour des séjours familiaux ou contemplatifs. Les amateurs d’ornithologie y croisent parfois des flamants roses, dans les bras morts de la Ria Formosa.
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